L’anecdote des archives très demandées au Carnegie Hall le démontre: l’histoire de Florence Foster Jenkins a traversé les décennies, avant que le cinéma ne s’en empare. N’empêche que, en 2015 et 2016, deux films l’ont encore davantage mise en lumière.
Premier à s’inspirer de cette histoire, Xavier Giannoli s’est détaché du personnage réel pour en faire Marguerite, sorti à l’automne 2015. Le réalisateur de Quand j’étais chanteur et d’Illusions perdues a transposé l’histoire à Paris dans les années 1920, mais a gardé l’idée d’une femme fortunée, une chanteuse à la voix de casserole persuadée de son talent lyrique… Avec sa sensibilité habituelle, Catherine Frot incarne à merveille cette artiste si touchante dans sa (fausse?) naïveté.
Stephen Frears, lui, est resté au plus près de la vraie…