L’intelligence artificielle facilite la vie… aussi celle des escrocs. A la tête du commissariat de cybercriminalité de la police cantonale, Matthieu Landert observe une nette évolution: les fraudes deviennent plus crédibles, plus ciblées, et souvent boostées par l’IA. Face à cette nouvelle donne, la prudence s’impose.
FRANÇOIS PHARISA
CYBERCRIMINALITÉ. L’intelligence artificielle (IA) promet de simplifier notre quotidien. Elle génère des textes, automatise des tâches, rédige des e-mails, résume des documents, transcrit des réunions. Mais ces mêmes outils, puissants et accessibles, facilitent aussi la tâche des criminels. En quelques clics, il devient possible de rédiger un message d’arnaque calibré, de cloner une voix pour usurper une identité, ou de générer une image truquée à visée…