Le chanteur et guitariste glânois Patrick Rouiller figure parmi les dix finalistes de l’émission Nouvelle star, sur D8. Mardi, il se produira sur la scène de l’Arche Saint-Germain, son premier direct, et promet un titre «inattendu» pour capter les votes du public.
PAR FRANCOIS PHARISA
Cette fois, ça y est. Patrick Rouiller (alias Paul Plexi), bientôt 28 ans, s’est qualifié pour les directs de la douzième saison de la Nouvelle star. Mardi, lors du dernier round de qualification, il a charmé le jury composé d’Elodie Frégé, André Manoukian, Sinclair et Joey Starr, en interprétant Golden slumbers de Paul McCartney. Il affrontera donc, dès mardi prochain (21 h sur D8), les neuf autres candidats restants. L’artiste de Mézières, également mécanicien sur vélos à Givisiez, est à Paris depuis le début de la semaine. Il répond aux questions entre une séance relookage chez le coiffeur et une répétition sur scène.
Votre troisième tentative à la Nouvelle star aura été la bonne…
Enfin! Lors de mes deux précédents passages, j’avais échoué juste avant les primes. En y accédant, je boucle la boucle en quelque sorte. Car c’est un rêve de gosse qui se réalise. Je n’avais que 16 ans la première fois que j’ai participé. Cette sélection récompense le travail effectué ces dix dernières années.
Pourquoi avoir repris Golden slumbers des Beatles?
D’abord parce que je suis un fan des Beatles. Et ensuite parce que cette chanson colle bien à ma personnalité. Elle est plutôt calme au départ, puis monte en intensité. Mais, en général, je préfère chanter en français. J’arrive plus facilement à transmettre des émotions.
Justement, vous avez fait craquer Elodie Frégé, sur Ces petits riens de Serge Gainsbourg…
Sur le moment, je n’ai pas vu qu’elle pleurait. J’étais concentré sur la chanson. On me l’a dit en coulisses. C’est gratifiant. Cela démontre que j’étais juste dans l’interprétation et que je suis parvenu à toucher. Mes précédentes expériences me donnent un certain recul et me permettent de moins me focaliser sur l’enjeu.
Des émotions donc, mais aussi une technique vocale vantée. Alors, favori?
On en reparlera après le premier prime. Le jury n’aura plus voix au chapitre, ce sera au public de voter. On pourra alors se rendre compte s’il me considère ou non comme un favori potentiel.
Dans ce système de vote, être suisse semble être un désavantage…
Peut-être, je ne sais pas. Mais, le public français me suit aussi énormément. Il y a beaucoup d’engouement sur les réseaux sociaux notamment. C’est très surprenant. Mardi, j’ai reçu par la poste un maillot de l’OM avec mon nom imprimé, mon tout premier maillot de foot. Donc même à Marseille, on peut soutenir un Suisse à la Nouvelle star! Mais je sais que cette euphorie est éphémère. Il ne sert à rien de s’emballer.
La Nouvelle star, version française et allemande, The voice, version helvétique: pourquoi prendre part à tous ces télécrochets?
Pour montrer qu’il y a beaucoup de jeunes talents en Suisse romande, qui ne sont le plus souvent pas suffisamment mis en avant. Les médias en général ne parlent pas assez de la relève. Il y a pourtant une nouvelle scène musicale romande qui arrive.
Au niveau professionnel, qu’attendez-vous de votre participation aux primes?
En étant à Paris, je peux nouer de nombreuses relations qui me seront peut-être utiles plus tard. Mais je n’ai pas d’attentes particulières vis-à-vis de l’émission. Je veux continuer à apprendre et à profiter un maximum. Je pense que c’est le bon état d’esprit pour aborder ces finales.
Quel morceau interpréterez-vous pour votre premier direct?
Je ne peux bien sûr pas en révéler le titre, mais c’est une chanson que j’harmoniserai à ma manière, en mettant ma patte un peu jazzy. La production a en tout cas été enchantée par ce choix. C’est un titre assez inattendu, qui va faire pas mal de bruit. Ça passe ou ça casse.
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