Les manifestations qui ont débuté le 28 décembre et se sont étendues à au moins 30 villes d’Iran semblent aujourd’hui éteintes, mais les problèmes demeurent. En dépit du manque d’informations de première main, cherchons à comprendre les faits.

Rappelons d’abord que les troubles ont commencé à Mashad. La deuxième ville du pays, très religieuse et ultraconservatrice, est aussi le fief de Raissi, le concurrent conservateur malheureux de Rohani lors des dernières élections présidentielles. En fomentant ces troubles, Raissi a tenté de mettre en difficulté Rohani le modéré, mais personne n’avait prévu l’embrasement général d’une tout autre nature qui s’ensuivrait.

En fin de compte, ce sont les problèmes sociaux dont souffre la population qui ont pris le dessus: 30% de chômage chez les jeunes,…