Dans le pétillant Bal desvoleurs présenté à la salle CO2, le metteur en scène Robert Sandoz joue avec le texte de Jean Anouilh, qui lui-même joue avec les traditions théâtrales.
SAISON CULTURELLE. «Can’t buy me love»: le refrain ouvre ce Bal des voleurs, que la compagnie L’Outil de la ressemblance présentait vendredi à CO2. Il reviendra tout du long, en leitmotiv et en écho évident avec la pièce de Jean Anouilh, où il est question d’argent (perdu, en abondance ou désiré) et d’amour, comme dans la chanson des Beatles: «Je ne me soucie pas trop de l’argent/Car l’argent ne peut m’acheter de l’amour…» A l’image de ce choix musical, le metteur en scène neuchâtelois Robert Sandoz a l’art de soigner les détails. Comme les précédentes productions de sa compagnie passées par CO2 (D’acier,…