COMPLÉMENTAIRE. Si le milieu politique palabre régulièrement sur le sort de Marie Garnier, sa démission est une sacrée surprise. La Verte a rendu les armes, fatiguée. Certes, ses adversaires, mais aussi ses alliés, ne lui ont jamais rendu la vie facile. Mais Marie Garnier a aussi cherché les coups: gaffeuse, imprévisible, sans filtre, elle n’a jamais vraiment enfilé le costume, certes étouffant, de conseillère d’Etat. Sa succession s’annonce piquante. Les états-majors des partis, en hibernation, se sont brutalement réveillés hier après-midi. Patron des Verts fribourgeois, Bruno Marmier a planté les premières banderilles: selon lui, le Parti socialiste n’a pas à revendiquer les trois sièges de la gauche. Mais qui, chez les Verts, peut assurer le coup? Sylvie Bonvin-Sansonnens, présidente…