A force de crier au chef-d’œuvre…
Entendons-nous bien: La forme de l’eau est une splendeur, un émerveillement, une féerie visuelle épatante. Faut-il pour autant y voir le chef-d’œuvre annoncé par ses 13 nominations aux Oscars, ses deux Golden Globes et son Lion d’or à Venise? On peut, mais on n’est pas obligé. Parce que, tout à coup, il y a comme un truc qui coince, comme un retour sur des rails bien balisés, comme une crainte de s’éloigner complètement du convenu.
Après (entre autres) L’échinedudiable, Hellboyou LelabyrinthedePan, Guillermo del Toro continue d’explorer les territoires du bizarre, de la monstruosité, du fantastique et de l’onirisme. Laformedel’eause déroule au début des années 1960, en pleine guerre froide. Elisa travaille comme femme de ménage dans un centre de…