Près de vingt-cinq ans après avoir joué à l’Hôtel de Ville, les
Mummenschanz se produisaient ce week-end pour la première fois à la salle CO2.
ÉRIC BULLIARD
SAISON CULTURELLE. On a beau s’y attendre, c’est toujours surprenant: les Mummenschanz se surnomment les «musiciens du silence» et ce silence semble, au fil des ans, toujours plus incongru dans notre société de bavardage et d’agitation incessante. Vendredi et samedi, à la salle CO2 de La Tour-de-Trême, la troupe fondée en 1972 a pu vérifier que son art plein de douceur muette fonctionne toujours.
Depuis quelques années maintenant, le mélange cirque, mime, danse, théâtre est à la mode un peu partout. Mais les Mummenschanz demeurent encore à part. Chez eux, tout se joue dans les images et dans les images seules. Et ils les créent avec…