L'Italie, entre doute et confusion

sam, 03. mar. 2018

Dimanche, les élections nationales en Italie devraient théoriquement désigner une majorité apte à gouverner. En réalité, rien n’est moins sûr. La faute en revient en partie à la loi électorale de 2017, dite Rosatellum, du nom de son concepteur le député Rosato (Parti démocratique). Cette loi, extrêmement complexe, combine un scrutin majoritaire à un tour pour 63% des candidats, et un scrutin proportionnel également à un tour pour le reste– un système qui favorise les coalitions et les petits partis. Elle avait pour objectif inavoué, mais clair, d’empêcher le Mouvement Cinq Etoiles de gouverner. Antisystème, celui-ci ne devrait en principe pas accepter de coalition.

Si l’on s’en tient aux faits, on peut distinguer trois blocs principaux: les populistes (Cinq Etoiles), le centre-droite…

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