Les questions d’identité et les traumatismes de la guerre se trouvent au cœur d’Après une si longue nuit. Avec une forme éclatée séduisante et pas mal de bons sentiments.
ÉRIC BULLIARD
Résumé à la vavite, Après une si longue nuit (que la salle CO2 de La Tour-de-Trême accueillait vendredi) peut susciter la méfiance: quatre orphelins se retrouvent au chevet de leur mère adoptive, mourante. Il y a là une juive, un musulman, un catholique et un athée. Difficile de faire plus politiquement correct, ce qui laisse craindre le déluge de bons sentiments et de bien-pensance.
Cette production venue de France, qui a notamment été présentée au Festival d’Avignon, n’est pas exempte de messages appuyés et de symbolisme lourdaud. Jusqu’à cette fin tellement convenue, où cohabitent la mort, la naissance,…