MALTRAITANCE. Les châtiments corporels infligés aux enfants diminuent en Suisse, selon une étude menée par l’Université de Fribourg à la demande de la Protection de l’enfance Suisse. Quelque 95% des parents interrogés disent avoir rarement recours à la violence physique. Cette proportion est en nette hausse par rapport à la première étude menée en 1990, selon un communiqué de l’alma mater.

La moitié des parents intègrent toutefois les châtiments physiques dans leur éducation, le plus souvent des fessées. Seule une minorité dit user de telles méthodes tous les jours. Selon les estimations des auteurs, environ 130 000 enfants pourraient malgré tout être concernés par la violence physique en Suisse.

Environ sept personnes sur dix déclarent utiliser occasionnellement la violence…