L’important, c’est le décollage
JUSQU’ICI TOUT VA BIEN. Le film ne dure qu’une heure et demie: il passe mal, mais vite. A la fin – on ne divulgâche rien quand il n’existe ni début, ni milieu, ni queue, ni tête! – à la fin, donc, tout le monde est aux anges. Le soleil se lève sur un boulevard haussmannien, les protagonistes baignent dans leur jus à mesure que la caméra s’élève au-dessus de leurs têtes dans un travelling vertical d’un chaleureux effet rabâché. Les spectateurs, ils feel good le movie. Pas tous, sorry.
Après La vache, l’impression que Mohamed Hamidi est passé au petit bétail. L’éloge de la simplicité ne marche pas à tous les coups. Parfois, c’est complexe à faire. Jusqu’ici tout va bien retrace les déboires de Fred Bartel, patron d’une agence de communication. Son équipe est…