Innamorato doit être son trentième album en trente ans. Après la table rase de Travaux sur la N89, ce disque de huit titres en concert et quatre en studio montre un Jean-Louis Murat en grande forme.

ÉRIC BULLIARD

Sacré Murat. C’est plus fort que lui: dès qu’un micro de journaliste se tend, il balance des vacheries. Récemment (et comme souvent) c’est dans Les Inrockuptibles qu’il s’est lâché. L’entretien comprend nombre de sujets plus intéressants, mais tout le monde a retenu qu’il traite Johnny de «chanteur minable et ringard» et parle de sa mort comme d’une libération.

Au passage, Jean-Louis Murat égratigne aussi les nouveaux fers de lance du rap français, PNL, estimant que «même La Bande à Basile, c’était mieux». L’inévitable polémique a remis l’Auvergnat bougon dans l’actualité, mais…