La version optimiste, c’est: «Dans neuf mois, il y aura un babyboom…» La pessimiste: «Dans quelques semaines, il y aura plein de divorces…» Confinés (voire confits) avec nos familles et nos moitiés, nous pourrions en effet nous retrouver dans une chanson de Da Silva – «Tout est sens dessus dessous / Le monde semble être vaincu / Dieu que j’aime ton petit cul…» ou de Miossec: «Quoi que nous fassions / Même ta respiration m’oppresse / Même la cuisine ne sent pas bon / Ça sent le brûlé et je déteste…»

Ou peut-être que l’on va se cloîtrer seul avec soi-même, ce qui peut aussi se révéler pénible, soi-même risquant de devenir insupportable. Et le divorce sera

plus compliqué. Le babyboom aussi. Pensons à tous les solitaires, les personnes âgées (ou pas forcément âgées, d’ailleurs), les mères…