Si l’auteur de cette tribune assure que la pandémie ne gagnera pas la guerre, il estime qu’elle laissera des traces indélébiles.
Nous étions dans un monde où tout ou presque allait bien. Les bourses vivaient l’extase, les économies ronronnaient, les finances publiques connaissaient, sinon l’abondance, à tout le moins l’embellie, la consommation évoluait vers des sommets, la fortune des requins de la finance devenait telle qu’elle générait des boursouflures.
C’était avant l’invasion du coronavirus, cet ennemi invisible, nu, cette particule de pouvoir pensait-on, sans armes dissuasives, avions furtifs, missiles de croisière, sans fantassins bardés de machins électroniques, qui réussit par une action tous azimuts à mettre le monde à genoux.
Même Donald Trump, le tout-puissant, c’est ainsi…