Les temps sont extrêmement difficiles pour le milieu de la prostitution à l’arrêt comme beaucoup depuis le 16 mars. Pour le programme Grisélidis, il faut à tout prix éviter la mise en place d’une activité clandestine.
CLAIRE PASQUIER
PRÉCARITÉ. «Pour l’instant, je m’en sors, mais si ça dure, ce sera la catastrophe.» Travailleuse du sexe depuis deux ans au centre Relax à Bulle, Valeria y est confinée depuis le 16 mars et l’interdiction fédérale de pratiquer son activité afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Si sa situation est précaire et que l’argent ne tardera pas à manquer, elle est cependant privilégiée par rapport à d’autres filles ailleurs dans le canton et en Suisse: elle peut loger gratuitement dans le centre Relax.
«Certaines ont perdu leur toit en plus de leurs…