PROPRE EN ORDRE. Ainsi va la vie en cette période de pandémie. J’apprends d’une amie qu’elle a dû renoncer à sa femme de ménage, momentanément. Elle veut encore la payer, son mari s’y oppose. Il y a bien d’autres préoccupations aujourd’hui, dit-il. Tout travail mérite salaire, mais quand il n’y a plus de travail… Chacun est contraint d’entretenir son chez soi et la période est idéale pour les nettoyages de printemps, c’est un fait. De ma fenêtre – que je nettoie – je salue mes voisins d’en face qui font leurs vitres. Poutser, ranger, est-ce une manifestation typiquement helvétique de l’angoisse, qui se double maintenant de l’ennui? Il semble que non. Une amie de Brooklyn répond à mon mail. Elle aussi subit le confinement. Rien de ce qu’elle m’écrit n’est différent de ma situation. A part…