«Je suis assise au pied de la poésie»

jeu, 07. mai. 2020

Je pose mon oreille…

… sur les cheveux du saule pleureur. Comment se concentrer? Dans la rue voisine, le vrombissement d’une débroussailleuse couvre les subtilités sonores de la chevelure du vénérable. J’attends que le bruit passe. Comme il ne passe pas, je tente de créer une bulle. Le son de la machine se fait encore plus violent, appuis concentrés sur les gaz.

L’outil hurlant a gagné. Impossible de détecter le moindre son. J’ai peu de résistance. Je reviendrai poser mon oreille dans la nuit, sous la lumière de la Lune. Je me retire et, en passant devant la mare, surprise… un triton. Il n’a pas disparu. Hop, un deuxième, un troisième, un quatrième… Etonnement total. Je croyais cette espèce éteinte dans le vieux jardin. Ma théorie s’effondre. J’estimais les tritons incapables de…

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