Les estimations ne montrent pas une drastique augmentation des appels à l’aide de victimes de violence au sein du couple. «Mais il y a un grand mais…»
PRISKA RAUBER
VIOLENCES CONJUGALES. La pandémie et ses conséquences – notamment le confinement, la précarité économique et le climat anxiogène – mettent les victimes de violences conjugales dans une situation très critique. La police cantonale note «une augmentation de cinq cas en moyenne par semaine en ce début d’année, par rapport à 2019». Globalement, les estimations provenant des différentes structures ne montrent pas une flambée des appels à l’aide.
«Mais il y a un grand mais», prévient Géraldine Morel du Bureau de l’égalité hommes-femmes et de la famille (BEF), coordinatrice de la lutte contre la violence au sein du couple. «Il est…