Douze ans après sa disparition, Antonio Bruni se retrouve doublement à l’honneur, au Musée gruérien et dans un livre. Virtuose et foncièrement libre, son œuvre complexe est portée par une étonnante énergie vitale.
ÉRIC BULLIARD
PEINTURE. On y resterait des heures. Pas seulement dans l’exposition, mais devant chaque tableau. Présenté au Musée gruérien (jusqu’au 13 septembre) et dans un livre des Editions de l’Hèbe, l’art d’Antonio Bruni (1947- 2008) mérite une attention soutenue. Indispensable pour savourer les détails, les symboles, les références de cette peinture aussi foisonnante que fascinante.
Un art à l’image de son auteur, même s’il faut toujours se garder de confondre l’homme et l’œuvre: installé aux Blancs Ruz, près de la Valsainte, Antonio Bruni a mené une vie d’ermite qui…