Les techniciens du son et les sociétés actives dans la sonorisation et les lumières se retrouvent dans une situation délicate depuis mars et la crise sanitaire. Seule la bonne tenue de la rentrée culturelle permettra à ces professionnels de retrouver de la stabilité.

CLAIRE PASQUIER

TÉMOIGNAGES. Du jour au lendemain, Vincent, David, Grégory et bien d’autres se sont retrouvés avec un agenda vide. C’était le 16 mars, quand le Conseil fédéral a décidé d’interdire toutes les manifestations pour endiguer la pandémie. «Nous avons basculé d’un taux d’occupation de 200% à plus rien», se souvient Grégory Ferreux, patron de Lumison, à Semsales. Depuis, les techniciens de la scène fribourgeoise rongent leur frein, comme leurs collègues partout en Suisse.

«Nous allons perdre entre 70 et 90% de nos…