Cet été, La Gruyère évoque des objets qui parfument l’été de souvenirs. Comme l’autochargeuse de grand-papa.
VALENTIN CASTELLA
Chaque été, en revenant au bureau après avoir dîné à la maison, j’aperçois des agriculteurs dans leurs champs, au volant de leur tracteur géant. Y est accrochée une autochargeuse qui ramasse le foin. J’observe et j’ouvre la fenêtre pour sentir l’odeur de l’herbe. La clim de la voiture sèche les gouttes de sueur sur le front. A 9 ou 10 ans, on s’en foutait de la transpiration. Maillot de foot de Dortmund avec le numéro 9 de Chapuisat sur le dos, petit short, je suis à l’aise à Albeuve, «en bas la fin» près du stand de tir, là où on a fêté tant d’anniversaires. Aux Prés-d’Albeuve aussi, là où ça côte sec.
Bien sûr, je ne me souviens plus des noms exacts des chalets…