Avec sa consœur Béatrice Graf, le batteur vuadensois Grégoire Quartier lance, ce week-end, le festival itinérant Slow. Une nouvelle voie pour expérimenter une culture de proximité, proche de ses convictions écologistes et de ses questionnements autour de la décroissance globale.
CHRISTOPHE DUTOIT
Comme la plupart des musiciens professionnels, Grégoire Quartier a vu s’annuler, l’un après l’autre cet été, tous les concerts de son groupe Cortez. Face aux conséquences de la pandémie, l’habitant de Vuadens n’est toutefois pas resté les bras croisés, à larmoyer sur son sort. «L’espace public est immense. Il n’y a pas que les salles de spectacle! Pourquoi ne pas profiter de la situation pour réinventer le fonctionnement du milieu artistique?» explique le batteur, jeudi matin, au milieu de son…