A propos de la chronique Je pose mon oreille, parue jeudi 30 juillet.
Cinq ans, c’est le temps que j’ai donné au Temps comme vous avez surnommé le chêne scié, dans votre dernière rubrique
Je pose mon oreille.
Cinq ans que le chêne était mort, plus une feuille, se débranchant d’année en année. Ne voulant pas partir de sitôt après le sciage, il est resté accroché, suspendu un après-midi à son grand frère.
Combien d’amoureux de la nature, de balades, de vélo, de cheval, d’amoureux tout court s’y rendent chaque année sur cette colline de la Bécca pour se prélasser, se reposer, s’aimer? Même des cendres de défunts y sont déposées à la volée. Certes, ce n’est pas un coin sacré, mais c’est un sacré coin tout de même.
Le temps a eu raison du Temps, mais il sera prochainement remplacé par un…