En cette année qui marque le bicentenaire de la naissance de Flaubert, Régis Jauffret s’est emparé avec une audace folle de la vie du romancier.
ÉRIC BULLIARD
Rien n’effraie Régis Jauffret. Qu’il s’empare de faits divers sordides (Claustria, La ballade de Rikkers Island…), ou qu’il éblouisse avec ses centaines de Microfictions, il ne cesse d’explorer l’humain avec un aplomb hors du commun. Dans Le dernier bain de Gustave Flaubert, il use de cette audace pour empoigner la vie de l’écrivain qui a inventé le roman moderne.
L’audace, d’abord, de se mettre dans la peau de Flaubert, dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance: le début, intitulé «Je» est en effet écrit à la première personne. Pas de chronologie claire, ni de résumés des livres: nous sommes dans une œuvre…