Le sandre a été introduit dans le lac de la Gruyère dès sa création, pour le plaisir de la pêche. S’il semble s’y plaire, il a du mal à s’y reproduire. L’alevinage étant devenu difficile ces dernières années, les pêcheurs misent sur des frayères artificielles.
XAVIER SCHALLER
PÊCHE. Les sandres sont de gros difficiles. Pas le genre à copuler n’importe où et dans n’importe quelles conditions. Ils veulent faire leurs petites affaires à plat, sur du gravier ou un lit végétal, dans une eau pas trop froide (entre 12°C et 16°C) et pas trop profonde (entre 2 m et 4 m). Ce qui ne fait pas les affaires des pêcheurs de lac de la Gruyère.
«Avec les incessants et importants changements de niveau, le fond du lac est devenu désertique et terreux, explique Marius Rime, président de la Société de pêche de…