Noé Preszow
À NOUS
Tôt ou tard
Il n’a pas besoin de se créer un personnage sous prétexte que le visuel, aujourd’hui, compte autant que le son. Il ne s’est pas fait connaître par les réseaux, ne joue pas la carte nostalgie des années 1980. Il n’a pas pris de pseudonyme. «J’ai les armes que j’ai», chante Noé Preszow (à prononcer Prèchof), qui figurait parmi les révélations nominées aux dernières Victoires de la musique. Ses armes sont les mots et la musique, des bases de chanson française classique qui ne négligent pas les couleurs électro contemporaines. Et qui, surtout, n’empêchent pas de s’ancrer dans l’actualité.
Par son flow, par l’exigence de son écriture, Noé Preszow rappelle parfois Eddy de Pretto, sans les racines hip-hop. Et lui aussi trouve les mots pour dire l’époque, la…