Le Conseil d'Etat a révisé et modernisé la Loi sur le personnel de l'Etat. Parmi les nouveautés, il introduit un congé paternité de trois semaines. La procédure de licenciement a été allégée. Ce projet a été transmis au Grand Conseil qui devrait se prononcer dans les prochains mois.
Le Conseil d'Etat a souhaité aller plus loin que le minimum légal et offrir quinze jours de congé paternité à ses collaborateurs. Le congé pour adoption sera désormais accordé aux hommes comme aux femmes.
Une enquête menée auprès des directions a démontré le besoin d'alléger la procédure de licenciement, selon un communiqué. Contre l'avis du Syndicat des services publics qui a lancé une pétition, le Conseil d'Etat a maintenu cette volonté dans son projet final. La période probatoire pour les contrats à durée indéterminée a été réduite de douze à six mois. La reconnaissance officielle d'agent de la force publique a été supprimée.
Avec la nouvelle loi, il sera possible d'octroyer des primes individuelles ou de groupes pour des prestations exceptionnelles. Le projet prévoit également des indemnités pour le personnel âgé de 55 ans et plus qui serait contraint d'accepter une fonction moins rémunératrice que la précédente. Le télétravail est favorisé dans la nouvelle politique des ressources humaines.
Le coût de ces changements est estimé à 1,8 million de francs par année. Le Grand Conseil pourrait encore apporter quelques changements. DM
Article complet à retrouver dans notre édition de jeudi.
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