GSTEIG. A priori, on peut se demander ce que les paysages du Saanenland ont de plus que ceux de la Gruyère pour séduire autant la jet set. D’un point de vue chauvin, on pourrait dire: «Rien!» L’herbe n’y est pas plus verte, les montagnes pas plus élevées. Ou si peu… Mais, pour être honnête, il faut bien avouer que le charme opère, malgré le chauvinisme. Toute la famille y a même succombé lors d’une récente balade entre le sommet du Wispile et le village de Gsteig (autre option: descendre vers le Lauenensee).
A la sortie de la station huppée de Gstaad, une télécabine allège l’effort et grimpe en droite ligne, ou presque, jusqu’à 1907 mètres. La terrasse du restaurant offre alors un premier aperçu sur les alentours. Un café s’impose: une place de jeux, comme seuls les Suisses alémaniques…