… Je pose mon oreille…

sur une trace de pas dans la neige. Froide. Vide. Je me relève, envisage la trace suivante, elle semble plus coopérative, allez savoir pourquoi.

Me revoilà à plat ventre, l’oreille collée contre cette neige sculptée par le profil d’une semelle. Au bout de plusieurs minutes, alors que j’allais abandonner, un bruit décollé se produit. Ce sont elles… les nanoparticules! Libérées du caoutchouc high-tech – genre polymère composite – elles bourdonnent joyeusement.

Enfin… joyeusement… supposition parce que je ne sais pas si en tant que nanoparticules, on traverse des sentiments tels que la joie, la joie d’être libre dans la nature, comme je me sens aujourd’hui dans la fraîcheur de la neige retrouvée. Quelle magie! Sous la douche claire de mille flocons, j’avale ce moment…