A propos de la cohabitation entre l’homme et le loup.
Beaucoup de peur et d’inquiétude dans la population alpestre face aux loups. Ces bêtes féroces se multiplient à vitesse grand V dans toutes les régions de Suisse. Nos responsables politiques et les professionnels de la faune ne sont pas conscients du danger. Plus de 800 moutons, veaux et génisses ont été massacrés par le loup dans notre pays en 2020. Nos éleveurs sont dépités face à cette situation, il faut agir tant qu’il en est encore temps.
Le loup n’a pas de prédateur, il s’installe en toute quiétude et se multiplie en toute sérénité. Notre pays est trop petit pour cohabiter avec de telles bêtes, qui plus est dangereuses pour nos enfants, voire pour l’homme lorsqu’elles sont en meutes. Nos bergers et garde-génisses ont déjà assez de travail sur leurs alpages sans devoir encore se protéger du loup. Ils vivent dans la peur et le stress, ça suffit, il faut agir. Les Valaisans l’ont bien compris en lançant une initiative pour éliminer cette bête dangereuse. Dans les Grisons, plusieurs meutes sont présentes, empruntant même le chemin des écoliers (vu à la télé). Nous ne pouvons accepter cette situation sans réagir!
Au début du XIXe siècle, le loup a été exterminé dans nos régions, car jugé beaucoup trop dangereux. Les autorités de l’époque ont mis le paquet en offrant une prime de 250 fr. à celui qui tuait le loup, dans les limites cantonales. Nos politiques d’aujourd’hui devraient peut-être s’en inspirer… En Suisse et dans notre canton, beaucoup de sentiers et itinéraires pédestres sont aménagés. Préservons ces sites magnifiques pour nous-mêmes et nos visiteurs et ne les laissons pas être envahis par ces bêtes dangereuses. Une prise de conscience et des actions sont urgentes pour faire arrêter ce massacre dans nos campagnes et sur nos alpages. Gabriel Genoud, agriculteur et teneur d’alpage retraité, Vuadens
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