Jusqu’à la fin juillet, Fri-Art, présente le travail de Georgia Sagri. L’artiste grecque a ouvert l’exposition par une performance, dont subsistent des traces. Son travail joue sur le corps, l’effacement, le visible et l’invisible.
ÉRIC BULLIARD
Elle n’est plus là. On sait que l’artiste ne se trouve plus cachée sous un de ces deux tas réalisés en feuilles séchées de palmier et de jacinthe d’eau. Mais il reste comme une vibration, comme le souvenir de la performance qu’elle a proposée aux premiers jours de son exposition à Fri-Art.
Intitulée Case_L, l’expo s’est ouverte en présence de Georgia Sagri (photo). Pendant neuf jours, au premier étage, l’artiste grecque s’est glissée sous une des deux sculptures identiques et demeurait là, immobile et invisible, durant les six heures…