A soixante balais passés, Mahadev Cometo n’est pas près de s’assagir. Il vient de sortir le double album Taj Mahal Mafia, toujours avec son sitar, parfois simplement acoustique, souvent trituré dans ses machines infernales. Rencontre.

CHRISTOPHE DUTOIT

MUSIQUE. On connaissait Al Comet, l’homme derrière le clavier des Young Gods. Avant, il jouait du Hendrix, comme lors de son premier concert, à Torny-le-Grand, à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, l’ombre coule des jours apaisés au Schönberg, entre voltige aérienne – son délire avoué depuis l’adolescence – et la musique, au sitar depuis une dizaine d’années. Le sexagénaire vient de sortir le double album Taj Mahal Mafia, qu’il vernit cette fin de semaine à l’Atelier 48, à Fribourg.

«Je m’amuse comme un petit fou, avouet-il devant un café…