Les pierres et les cailloux se sont fait une place de choix dans les aménagements extérieurs, au grand dam de la biodiversité. Le Conseil fédéral entend bien inverser la tendance. Explications avec le Gruérien Jean-Luc Pasquier, consultant et chroniqueur horticole.

SOPHIE ROULIN

BIODIVERSITÉ. «Halte à l’empierrement des espaces verts.» Le titre du rapport adopté par le Conseil fédéral en décembre dernier est sans équivoque. Son adoption offre un signal fort pour stopper l’hémorragie de cailloux et d’enrochements qui s’étend dans les quartiers d’habitations et aux abords de nombreux secteurs bâtis.

La raison? «Les jardins de pierres ont un effet négatif sur la biodiversité, sur la qualité du paysage et sur le climat local des zones bâties», indique le rapport. Si la question s’est retrouvée…