HOMMAGE. Les cyclistes ne meurent pas. Ils sortent des ravins, ils remontent des talus. Wim van Est avait fait une chute de huitante mètres. Poulidor, Hinault, Zülle qui ne voyait rien sous la pluie, tous se sont fait peur, nous ont fait peur, ont basculé par-dessus le parapet. S’en sont sortis. Même Remco Evenepoel avait frôlé la catastrophe sur le Tour de Lombardie en 2020. Mais les cyclistes ne meurent pas.
Si, je mens, ils meurent parfois… Quand les éléments viennent s’en mêler. Agostinho, à cause de ce chien qui traversait la route, Monseré parce qu’une voiture venait en face, et puis Casartelli, Kivilev, mais ils n’avaient pas de casque. Il y a une explication à tout. Mais pas à ça. Parce qu’en une fraction de seconde tout a basculé. Gino Mäder est tombé dans le ravin, jeudi…