36 ans, organisateur de course, Pont
En tant que directeur de course, quelle a été votre perception de la chute fatale de Gino Mäder?
Il y a une part d’incontrôlable et de fatalité dans cette chute. Les médecins étaient sur place dans les deux minutes, c’est difficile de faire mieux sur un tel tracé. Le seul reproche serait d’avoir placé l’arrivée en bas d’une descente. S’il y a de l’enjeu, les coureurs vont tout donner en se disant que ça va passer. C’est là que ça devient dangereux.
Ce drame remet-il en question la sécurité des coureurs?
C’est le cas à chaque chute et c’est une bonne chose. Je reproche à certains organisateurs de vouloir faire passer le spectacle avant le sport. Le dernier Giro est notamment passé par les cols de la Croix-de-Cœur et du Grand-Saint-Bernard, deux…