Soften vient de publier Tout oublier, son septième album, le second en français, où il pousse la production aux confins des possibles. Récit de cette folle ambition avec Nils Aellen, rencontré dans un bar lausannois à l’happy hour.
CHRISTOPHE DUTOIT
Nils Aellen est probablement fou. L’auteurcompositeur vaudois a mis trois ans à peaufiner son nouvel album, Tout oublier, en compagnie de son alter ego Alexandre J. Maurer. Trois ans pour enregistrer, produire, arranger, mixer des centaines de pistes, expérimenter, triturer des sons, chercher la petite bête. Au final, il sort dix perles de pop à la fois hors du temps et très ancrées dans son temps. Une pinte à l’Etoile blanche, au cœur de Lausanne, délie sa langue.
«Je suis accro à la musique depuis mes 15 ans. Au début, je n’ai pas eu…