D’imposants personnages, puissants sous leur manteau

jeu, 18. Jan. 2024

Je pose mon oreille sur...

… le verger enneigé. Coiffé de blanc, il semble attendre la nouvelle année, celle que l’on fête quand le printemps revient.

Il est si immobile que j’ai le temps de déguster visuellement chacune de ses lignes, ses courbes, ses croisements, ses déchirements, ses nœuds, ses contractions, ses enchevêtrements.

Je comprends les peintres qui aiment l’hiver. Ils jouent avec les gammes monochromes, les formes se déforment, prennent une autre tournure, moins habituelle. Les lumières se renversent, se définissent dans des associations nouvelles: ce qui est sombre devient clair, ce qui est clair devient sombre.

Je m’en veux (un peu, pas trop) d’aller si vite avec mon objectif de poche. J’aime mitrailler, saisir cette perfection des proportions, des couleurs. Dans la…

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