Le nombre de médicaments en rupture de stock est toujours aussi important en Suisse.
Remplacer un traitement peut être particulièrement difficile, par exemple en psychiatrie.
Les pharmaciens avaient tiré la sonnette d’alarme il y a un an. Des mesures avaient été annoncées, mais avec peu d’effets pour l’instant.
XAVIER SCHALLER
SANTÉ. Aujourd’hui, quand on va à la pharmacie, il vaut mieux croiser les doigts, car pas sûr que le médicament souhaité soit là. «Certains manquent depuis longtemps. Pour d’autres, on continue de découvrir, au jour le jour, des ruptures spontanées ou des contingentements», constate Jeremy De Mooij, pharmacien à la Pharmacieplus Dr C. Repond à Bulle et président de la Société des pharmaciens fribourgeois.
Cette situation demande un gros effort d’information: «Nous…