La compagnie des Citrons sonnés fait revivre les années 1960, à travers sa musique et ses rêves de liberté. Entre théâtre et concert, Sur un air de yéyé préfère ne pas choisir.

ÉRIC BULLIARD

NUITHONIE. On en sort le sourire aux lèvres et la tête pleine de chansons, sans bien comprendre à quoi nous venons d’assister. Un concert théâtralisé? Du théâtre musical? Une forme à part, en tout cas. Avec sa nouvelle création Sur un air de yéyé, qui se joue (et se chante) à Nuithonie jusqu’au 28 avril, la compagnie fribourgeoise Les Citrons sonnés ne se soucie guère des étiquettes, pourvu que ça twiste.

Sortis d’un vieux transistor, quelques sons donnent le cadre: guerre d’Algérie, De Gaulle à l’Elysée, nous sommes au tournant des années 1960. Une voix de velours supplie: «Love me tender…» Elvis et…