La «petite mort», leur «grande vie»

jeu, 25. avr. 2024

Coup de plume
PAR QUENTIN DOUSSE

MERCI ET AU REVOIR. La petite mort du sportif: c’est ainsi qu’on appelle la fin de carrière à haut niveau. Attendue ou redoutée, planifiée ou impromptue, la retraite à 25, 30 ou 35 ans est un cap à franchir. Une transition à gérer mentalement, aussi.

Cette étape marque la fin d’une vie, celle d’ascète, pour le début d’une autre, celle d’humain. Du jour au lendemain, la «machine à gagner» redevient un être avec ses fragilités. Pour une notoriété de perdue, une liberté de retrouvée. Le hockeyeur Andrei Bykov, la plongeuse Madeline Coquoz ou la footballeuse Gaëlle Thalmann ont vécu, avec plus ou moins d’émotions, ce passage obligé et le défi de la reconversion.

Pour l’athlète, quitter la compétition est d’abord un soulagement, une respiration rêvée. Pour les…

L'article complet n'est disponible que pour les abonnés.

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses