Elles sont porteuses de symboles, parfois d’émotions ou de mystères: cet été, photographes et journalistes de La Gruyère se penchent sur les formes géométriques. Début de la série avec le losange, prince de l’élégance.
ÉRIC BULLIARD
D’abord, il y a la sonorité. Losange… Le mot chante doux, comme dirait Ramuz. Tellement plus charmant que le rude carré, le pâteux triangle, le sec rond ou le mollasson cercle. Ovale, à la limite, pourrait rivaliser dans la délicatesse. Mais losange, avec ce chérubin qui s’invite et s’allonge vers la fin, c’est encore autre chose. A l’époque, c’est-à-dire il y a longtemps ou en tout cas il y a un certain temps, on l’appelait rhombe. Le vocable n’est pas sans grâce, mais il ne peut cacher un petit air prétentieux, avec ce «h» au parfum hellénique. Losange, lui,…