Le Conseil d’Etat poursuit ses travaux sur la réorganisation des offices régionaux de placement. Il va prendre en compte la résolution adoptée par les députés du Grand Conseil s’opposant à une centralisation des infrastructures de chômage.
Le Conseil d’Etat souhaite poursuivre les études menées en vue d’une centralisation des offices régionaux de placement en y intégrant les attentes de la députation. Pour rappel, en mai dernier, les députés du Grand Conseil avaient accepté à une large majorité la résolution, proposée par David Bonny (ps, Prez-vers-Noréaz) et Nicolas Bürgisser (plr, Chevrilles), demandant le maintien de bureaux d’offices régionaux dans les sept districts du canton. Cette résolution avait été largement soutenue par la gauche qui soulignait l’importance de maintenir un accès physique aux offices, au risque de créer des inégalités entre les centres urbains et les régions périphériques. Ce vote faisait écho à l’étude menée par le Conseil d’Etat visant à centraliser les infrastructures de chômages sur trois sites.
Dans sa réponse, le Conseil d'Etat rappelle que le projet lancé en 2023 vise principalement «à assainir les infrastructures qui ne permettent plus d’accueillir les demandeurs d’emploi dans des conditions satisfaisantes». De plus, il souligne que celui-ci s’inscrit dans une stratégie de la Confédération visant à «faciliter la communication à distance par la démocratisation des applications de vidéoconférence». Victoria Martin
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