Quarante-deux ans après avoir créé la Boutique Hérisson, Anne Monferini se prépare à remettre son épicerie à sa fille. Céramiste de formation, la commerçante revient sur son amour pour l’art et la cuisine, qui ont imprégné son magasin.
ANGIE DAFFLON
TRANSMISSION. Plus qu’un surnom, un sobriquet. Le genre qui se veut affectueux, mais peut-être un brin moqueur également. Anne Monferini le doit à ses cheveux: «Je n’aimais pas me coiffer, alors ils étaient souvent ébouriffés.» Hérisson, un petit nom que tout Bullois connaît pour la boutique du même nom, à la rue Victor-Tissot. «Mais je ne pique pas tant que ça!» assure-telle dans un éclat de rire.
Du piquant, tout au plus en trouvet-on dans les épices qu’elle propose. Peut-être une pincée également dans la maladresse qu’elle confesse: «Je suis…