En 1944, à Hiroshima, un peintre devient obsédé par la beauté d’une jeune fille. Ecrivain prolifique, Etienne Barilier retrouve certains de ses thèmes favoris, dans une atmosphère crépusculaire.
ÉRIC BULLIARD
Depuis un demi-siècle et plus de soixante livres, il n’a cessé de s’interroger sur la beauté et les arts, leur place dans ce monde, leur sens dans cette vie. Avec L’ovale parfait, Etienne Barilier poursuit cette réflexion en situant son roman au bord du précipice: nous sommes à Hiroshima, en 1944.
Théo, le narrateur, vit ici depuis sept ans. Son épouse japonaise l’a quitté et ce peintre français, qui se fait appeler Shin, est resté dans sa ville d’adoption, désormais occupée par les militaires. Il y vit dans le souvenir de splendeurs éteintes, alors que «lentement et sûrement, les…