LIVRE. C’est «un roman qui n’a rien d’une fiction», annonce la quatrième de couverture. «Enfin, qui pourrait ne rien avoir d’une fiction!» Pour écrire ce Meurtres au Vatican, Pierre Rottet a revisité plus de trente ans de son travail de journaliste. Jurassien établi entre Fribourg et Lima, ancien de l’APIC (Agence de presse internationale catholique), il a enquêté et suivi de près les deux affaires qui, à 20 ans de distance, se retrouvent liées dans son livre.
D’un côté, la mort de Jean-Paul Ier (devenu Giovanni Giacomo dans le roman), en 1978. Une époque où l’Amérique du Sud est en ébullition et où la Théologie de la libération effraie la frange extrême-droitière de l’Eglise catholique. A la mort de Paul VI, ces ultraconservateurs échouent à faire élire le pape de leur choix: un…