La chronique d'Isabelle Daccord: les forêts qui ont encore de larges bras

jeu, 13. mar. 2025

Je pose mon oreille…

sur un lieu qui n’est pas un lieu. C’est le centre du monde d’un vieil amas d’arbres, où branches et racines se confondent. Ce lieu qui n’est pas un lieu ne m’a pas laissé à côté de lui. Je sais qu’il veut mon attention, juste avant que je ne revienne dans le pré.

J’avais envie de retrouver les hauts de Maules, de m’immerger dans des forêts qui ont encore de larges bras. Pour prendre le temps de me réhabituer au ciel bleu et à la force du soleil. Cette lumière après les grisailles… elle flashe si fort que j’ai besoin de m’abriter sous les arbres pour l’absorber sans me brûler. En avançant sur le chemin, je reçois cinq sur cinq les chants des oiseaux qui redessinent leur territoire dans les futaies au-dessus de ma tête. J’ai le nez en l’air, quand je ressens le besoin…

L'article complet n'est disponible que pour les abonnés.

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses