Ce soir, trois femmes deviendront des armaillis de la Gruyère.
Pour Elisabeth Oberson et Alexandra Pugin, c’est une reconnaissance.
Les nouveaux statuts fixent les mêmes règles pour tout le monde, y compris pour l’orthographe.
ANGIE DAFFLON
TRADITION. Le jour de notre rencontre, elles ont opté pour la chemise edelweiss. Mais ce soir, c’est bien le dzaquillon qu’elles revêtiront. «Ah oui! Et je le porte fièrement!» lance la première. «Le mien est en fabrication, j’espère qu’il sera prêt, poursuit la seconde. J’ai toujours dit: “Le jour où je fais partie des armaillis, je m’achète un dzaquillon!”»
Elles rient, Elisabeth Oberson et Alexandra Pugin, mais elles s’apprêtent à vivre un moment historique de la Société des armaillis de la Gruyère. Ce soir, trois femmes intégreront l’amicale centenaire…