Le SSP Fribourg réclame au Conseil d’Etat ainsi qu’au Grand Conseil le financement d’un observatoire cantonal indépendant.YANN
GUERCHANIK
FÉMINICIDES. Après les drames successifs à Epagny, à Givisiez et au Schoenberg, le Syndicat des services publics (SSP Fribourg) pose une question chargée d’indignation: «Jusqu’à quand faudra-t-il compter les mortes avant d’agir?»
Par l’intermédiaire de son groupe féministe, le SSP Fribourg appelle ainsi le Grand Conseil et le Conseil d’Etat «à financer sans délai un observatoire cantonal des violences faites aux femmes». Dans un communiqué, il estime que ces féminicides et tentative de féminicide «ne sont pas des accidents isolés».
Pour le syndicat, ils sont au contraire «le symptôme d’un système qui tolère, banalise et sous-estime les violences sexistes,…