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On risque de friser les 30 mio de déficit

| sam, 19. Jan. 2013
Les recommandations de M. Prix sont généralement suivies. Le cas échéant, le déficit augmentera de 22,3 millions en 2012. Philippe Menoud tire la sonnette d’alarme.

PAR JEROME GACHET


Mercredi, la nouvelle a été éclipsée par la démission de la directrice générale de l’HFR Pauline de Vos Bolay au 30 juin prochain. Président du conseil d’administration de l’HFR, Philippe Menoud a glissé que Stefan Meierhans, alias M. Prix, a rendu sa position concernant le coût moyen par cas.
Verdict: 8974 francs. Un chiffre qui n’inaugure rien de bon. Pour rappel, l’HFR espérait un remboursement par hospitalisation de 10770 francs. Faute d’accord avec la plupart des assureurs, le Conseil d’Etat fixait alors le montant à 10150 francs, épongeant au passage la différence, soit 620 francs par cas et 12 millions au total.
Le pire est donc peut-être à venir. «Si c’est le chiffre du surveillant des prix, soit 8974 francs, qui est retenu, le déficit de l’HFR augmentera de 22,3 millions», s’inquiète Philippe Menoud.
En cas de procès entre l’Etat et les assureurs, le président du conseil d’administration ne se fait guère d’illusion: si M. Prix n’a qu’une voix consultative, le Tribunal administratif fédéral lui donne rarement tort.
Quel sera le déficit pour l’exercice 2012? Selon Philippe Menoud, le résultat s’annonce en soi un peu meilleur que les 15 millions de déficit prévus: «Nous devrions plutôt nous situer entre 5 et 6 millions de pertes.»
Seulement voilà: si les recommandations de M. Prix sont suivies, le découvert s’alourdira donc de 22,3 millions, frisant ainsi les 30 millions. A cela, il faut ajouter les 50 millions prévus par le canton pour le financement transitoire. Soit 80 millions au total, dont le canton sera certainement le seul à s’acquitter.


74 millions en 2013?
L’exercice 2013 ne s’annonce guère meilleur. Toujours en prenant le tarif de M. Prix, le déficit budgétisé bondira de 7 à 29,3 millions de francs. Avec les 45 millions de l’Etat, on arriverait à quelque 74 millions de francs.
Le tableau pourrait être moins sombre si le canton décide – l’étude est en cours – qu’une partie des charges peuvent être considérées comme des prestations d’intérêt général. «Mais ce sera dans une proportion mineure», avertit Philippe Menoud.
Ce dernier tire la sonnette d’alarme: «Sur un budget total de 428 millions de francs, cela représente plus de 15%, alors que la loi nous demande de prendre des mesures lorsque les 3% sont dépassés. C’est dire si la situation est compliquée.»
 

Commentaires

S'il existait un vrai réseau de santé pour une région couvrant en grande partie le canton de Fribourg et une petite du canton de Vaud, avec concentration des investissements sur 1 hôpital principal( Fribourg ), 5 hôpitaux pour les soins de base ( Romont, Riaz, Châtel-St-Denis, Tavel, Meyriez ), et 20 à 25 CTA ( Centre de Traitements Ambulatoires ) pour couvrir les lieux éloignés, un budget global moins coûteux serait équilibré, et ceci pour une qualité de soins nettement plus performante. En sus, il est peut-être temps de faire la différence ( réellement ) entre un système de santé public et un système privé, car pour l'instant certains hôpitaux de ce pays apparaissent comme de véritables cliniques privées de luxe ! Une assurance maladie/accident couvrant la prise en charge du 100% des prestations de santé dans un réseau public pour une cotisation moyenne annuelle de Frs 3'000 ( 250 par mois ) est tout à fait réalisable. Une assurance maladie/accident privée pour la même couverture mais dans un réseau privé coûterait en moyenne Frs 6'000 ( 500 par mois ) sans aucun subside ! Ceci n'est qu'une question de volonté politique !!!

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